La toxoplasmose chez la femme enceinte
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Prise en charge suite à une séroconversion
Chez la femme enceinte, le dépistage d’une séroconversion toxoplasmique repose sur la sérologie. Pour les enfants dont la mère a contracté la toxoplasmose durant la grossesse, se pose alors le diagnostic de l’infection fœtale. Toutefois, il faut garder à l’esprit qu’une toxoplasmose maternelle n’induit pas systématiquement une toxoplasmose congénitale. En cas de contamination de la mère durant la grossesse, la transmission transplacentaire de Toxoplasma gondii au fœtus ne survient pas obligatoirement.
Les recommandations publiées en octobre 2009 par la Haute Autorité de Santé ne proposent pas, en l’état actuel des connaissances, de modifications majeures du schéma de suivi sérologique pendant la grossesse. Toutefois, elles mettent l’accent sur la prévention primaire et insistent sur l’importance de l’information à fournir aux femmes enceintes aux différents temps de la séquence de dépistage.
La Haute Autorité de Santé a recommandé également l’organisation d’une prise en charge structurée en cas de séroconversion en cours de grossesse. En cas de séroconversion, la femme doit être orientée rapidement vers un centre clinique présentant une expertise reconnue dans le domaine de la toxoplasmose congénitale.
Ainsi, lors de la surveillance sérologique mensuelle d’une femme enceinte séronégative, en cas de suspicion de contamination maternelle par Toxoplasma gondii, suite à une prise de sang, la future mère est placée sous surveillance plus rapprochée.
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Elle débute immédiatement un traitement par spiramycine (Rovamycine®) au moins jusqu’aux résultats du second prélèvement. Il s’agit d’un traitement purement parasitostatique, dont le but est de réduire au maximum le risque de transmission transplacentaire du parasite entre la mère et l’enfant.
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Afin de confirmer la séroconversion, un second prélèvement est effectué deux à trois semaines après le premier prélèvement positif. Sur ce second prélèvement, on effectue en plus un test d’avidité des IgG, afin de dater la primo-infection toxoplasmique (important en début de grossesse). A la suite des résultats, deux cas sont envisageables :
- Il s’agit d’une infection ancienne, la future mère arrête donc le traitement par spiramycine.
- Il s’agit d’une infection récente, la séroconversion a eu lieu au cours de la grossesse, la future maman est sous surveillance plus rapprochée.
La conduite à tenir varie en fonction de l’âge gestationnel au moment de la contamination. Généralement, on considère deux périodes : avant la 30ème semaine d’aménorrhée (soit 28 semaines de grossesse) et après la 30ème semaine d’aménorrhée.