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En France, 37% (données de 2010, 54% en 1995) de la population adulte sont infectés par Toxoplasma gondii. En effet, ce dernier persiste dans l’organisme, à la suite d’une primo infection, sous forme de kystes tissulaires à l’état latent durant toute la vie de l’hôte.

 

Infection généralement bénigne pour l’adulte immunocompétent, la toxoplasmose peut se montrer redoutable en cas de transmission transplacentaire au fœtus, lors de la séroconversion chez une femme enceinte. En effet, chez cette dernière, une primo-infection au cours de la grossesse peut être susceptible d’induire ensuite une toxoplasmose congénitale, qui est à l’origine d’atteintes neurologiques ou ophtalmologiques de degrés variables, mais fréquemment récidivantes chez l’enfant.

 

En conséquence du risque de toxoplasmose congénitale, la France a pris dès 1978 un certain nombre de dispositions réglementaires, ayant pour objectif de dépister, par la sérologie, les femmes exposées au risque de contamination par Toxoplasma gondii. Ce dépistage prénatal est accompagné d’un suivi sérologique des femmes séronégatives pendant toute la grossesse. Il est important que ces femmes reçoivent par ailleurs, une information sur les mesures hygiéno-diététiques à respecter, pour réduire le risque de contamination.

 

L’amélioration du dépistage sérologique des infections maternelles, du diagnostic anténatal et de la prise en charge de l’infection fœtale a réduit considérablement la fréquence des formes graves à la naissance. Bien que les formes cliniques, actuellement observées, soient plus modérées, elles sont toujours entachées d’un risque ultérieur de réactivations au niveau oculaire, chez l’enfant infecté.

 

Devant la diminution du nombre de femmes immunisées, le seul moyen de lutte reste la prévention de l’infection chez la femme enceinte.

 

Afin de vous informer et pouvoir informer les femmes enceintes, vous pouvez consulter les rubriques suivantes :

 

 Professionnels de Santé 

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