La toxoplasmose chez la femme enceinte
![](https://static.wixstatic.com/media/84770f_56755eca71564778a0e9ddc65a439fe3.png/v1/fill/w_53,h_18,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/84770f_56755eca71564778a0e9ddc65a439fe3.png)
![](https://static.wixstatic.com/media/84770f_56755eca71564778a0e9ddc65a439fe3.png/v1/fill/w_50,h_17,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/84770f_56755eca71564778a0e9ddc65a439fe3.png)
La toxoplasmose en quelques chiffres
On estime que 200 000 à 300 000 nouvelles infections surviennent chaque année, dont 3 000 cas chez les femmes enceintes séronégatives.
Le nombre d’enfants nés vivants avec une toxoplasmose congénitale était estimé, par le groupe de travail « Toxoplasma gondii » de l’AFSSA, à 600 cas par an, pour l’année 2000.
Toutes ces données étaient basées jusque-là sur des estimations. Or depuis 2007, le Centre National de Référence de la toxoplasmose, en collaboration avec l’Institut de Veille Sanitaire a instauré un système de surveillance, basé sur la notification des cas de toxoplasmose congénitale.
Depuis 2007, on connaît donc les chiffres réels de la prévalence globale annuelle de la toxoplasmose congénitale en France, qui est d’environ 3 cas pour 10 000 naissances, ce qui représente environ 300 cas de toxoplasmose congénitale par an, d’après les données du dispositif de surveillance.
En France, la séroprévalence de la toxoplasmose a longtemps été élevée, mais elle a diminué régulièrement depuis 1960 : 80% en 1960 (Desmonts, 1960), 66% en 1982 (BEH, 1984), et 44% en 2003, d’après l’Enquête Nationale Périnatale (ENP) réalisée en 2003. D’après la dernière Enquête Nationale Périnatale, la séroprévalence en 2010 a été estimée à 36,7%.
Notons que si la séroprévalence de la toxoplasmose chez les femmes enceintes diminue, le nombre de « femmes à risque », c’est-à-dire de femmes séronégatives, avant leur grossesse, augmente d’année en année.
Ainsi, devant la diminution du nombre de femmes immunisées et l’absence de vaccin, la prévention primaire reste encore l’unique mode de protection des femmes enceintes séronégatives pour la toxoplasmose.